François Hommeril – Un président, un ingénieur et un militant plein de convictions
Élu Président de la Confédération CFE-CGC, depuis juin 2016 au congrès de Lyon et réélu en 2019 au congrès de Deauville avec 91,79% des voix, François Hommeril, ingénieur géologue, a maintenu des attaches très proches du terrain, des militants et des adhérents de l’organisation lors de sa mandature. Pour mémoire, et cela explique l’ensemble de son parcours, François Hommeril est devenu adhérent CFE-CGC (fédération de la Chimie) en 1990.
Né le 23 juillet 1961 en Normandie, François Hommeril a travaillé vingt ans comme ingénieur de recherche et de fabrication pour le groupe industriel Péchiney (devenu Alcan, puis Rio Tinto). Une entreprise où il a progressivement bâti un solide parcours syndical, assumant divers mandats – dont ceux de délégué syndical, délégué syndical central, responsable coordination, responsable instances paritaires de négociation, membre du comité d’entreprise etc…
Maintenant le contact avec le terrain et investi dans la défense et l’amélioration des conditions de travail, il devient conseiller prud’homal de 2003 à 2017 et président de l’union départementale CFE-CGC de Savoie ou encore membre du conseil d’administration de l’APEC Rhône-Alpes.
Il intègre la confédération CFE-CGC comme Délégué national au pôle Europe et International de 2006 à 2010. Son implication et son investissement le conduisent tout naturellement, en 2010, au poste de Secrétaire national en charge de la Formation « tout au long de la vie » ainsi que de l’Europe et l’International.
De 2015 et 2016, François Hommeril se consacre ensuite à son syndicat, il devient président du syndicat chimie Dauphiné-Savoie. En 2016, il est appelé à se présenter à la présidence de la CFE-CGC. Il est élu au congrès de Lyon avec un engagement : « Redonner du sens, des perspectives » aux côtés d’Alain Giffard et de Franck Zid. Il réalise en trois années bien remplies, le rassemblement et l’unité indispensable de l’organisation.
Ces trois années, en dépit d’un dialogue social maltraité au niveau interprofessionnel c’est aussi, une représentativité accrue, une présence et des résultats électoraux en forte hausse. Le slogan du congrès de Deauville, « l’avenir entre nos mains » illustre la volonté de François Hommeril et de son exécutif de travailler toujours davantage pour la force, l’indépendance et la liberté de ton et d’action de la CFE-CGC.
Les trois années, d’octobre 2019 à mars 2023 ont vu passer des événements inédits dans l’Histoire, que ce soit la pandémie et sa contrainte d’adaptation ultra rapides, le conflit en Ukraine et sa cohorte de conséquences dramatiques sut tous les plans, ou encore le conflit très lourd sur les retraites.
Emmenée par son porte -parole, la CFE-CGC a assumé toutes ses responsabilités dans ces différentes épreuves, que ce soit pour trouver des solutions dans le cadre des confinements, exhorter le gouvernement à avoir le courage d’une politique autonome en matière énergétique, pour inciter à parler davantage du partage de la valeur ou encore en étant un membre actif et très déterminé au sein de l’intersyndicale historique sur les retraites. Comme le répète son leader Francois Hommeril : «la CFE-CGC est là où elle doit être, là où on nous attend ».
Réélu à la tête de l’organisation au congrès de Tours en mars 2023, il entame alors son troisième et dernier mandat à la tête de l’organisation.